« Nous avons dit et lu, partout, que Théo Varlet est le grand poète cosmique ! De fait, l’expression est inséparable du nom. Mais ce n’est pas suffisant, Théo Varlet est infiniment plus et mieux encore que ne dit cette étiquette un peu froide ; nous connaissons et apprécions le scientifique, l’astronome, mais nous connaissons et apprécions aussi l’artiste, le poète, l’homme à qui l’art, la poésie et l’amitié font oublier la dure souffrance. » Vonnick, 1938
Ce nouveau Cahier archéobibliographique vous propose une sélection de textes peu connus de Théo Varlet, dont le dénominateur commun est la relation entre Science et Religion, avec, pour personnages principaux, des savants à la frange de la folie : « Science » (1898), « William Godchild, Dieu » (1906), « L’Art intégral » (1907), Le Dieu intégral (1908), Nouvelles découvertes de Sir E. Lectrod » (1908), ainsi que « Repopulation » (1910).
Ces récits mettent en avant « la supériorité des prodiges de la Science sur les prétendus miracles de la Superstition » et décrivent l’avènement de nouveaux Dieux : « les Géniteurs, dieux rationnels et légitimes » d’Hans Kohler et Mathias Wlobulowsky ; William Godchild, l’autoproclamé Dieu ; quant à Sir E. Lectrod, après avoir – excusez du peu ! – créé un Dieu, il en crée un second, afin de canaliser le premier !