Bien qu’ayant commencé sa carrière comme peintre de scènes sociales et réalistes (en 1855, il s’impose à l’Exposition universelle de Paris avec un tableau représentant une vagabonde et ses enfants dans la neige), cet artiste à succès fit fureur en tant que chroniqueur du beau monde dans la deuxième moitié du xixe siècle. Ses œuvres évoquent la joyeuse ambiance parisienne et ne sont pas sans évoquer celles de certains de ses amis artistes tels qu’Édouard Manet, James Tissot ou James McNeill Whistler. Ses tableaux savaient rendre avec justesse et conviction les sentiments des femmes du monde dont il était devenu l’un des portraitistes attitrés, sans négliger le vêtement et le décor. Il s’était également fait une spécialité de représenter certains de ses amis en visite dans son atelier.
Illustration : Les réseaux sociaux au dix-neuvième. L’exemple de J.-H. Rosny aîné et Camille Lemonnier, de Fabrice Mundzik
